Togo : problème d’essence frelaté ! De l’opération entonnoir, jusqu’à exaction

Article : Togo : problème d’essence frelaté ! De l’opération entonnoir, jusqu’à exaction
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13 novembre 2012

Togo : problème d’essence frelaté ! De l’opération entonnoir, jusqu’à exaction

 

Décrété au conseil des ministres depuis 2009, l’opération entonnoir qui consistait à empêcher la vente des carburants, essentiellement de l’essence exportés des pays limitrophes et jugés par  le gouvernement frelaté. Dans leurs actions, les forces de l’ordre notamment des policiers, sont amenées, à saisir des bidons d’essences et à casser les installations et les ustensiles  des revendeurs   du dit carburant tant apprécié par la population Togolaise. En effet,  il n y a pas de comparaison possible, car l’essence du bord de la route coûte soixante-quinze francs (75f CFA) moins cher qu’a la pompe et leur litre est bien plein. De plus, les stations d’essence sont rares dans les banlieues et les faubourgs de Lomé.  Ce manque pousse tant les jeunes que d’adultes, désireux de trouver leur pain quotidien, puis n’ayant point d’emploi de se livrer à cette activité périlleuse. Pour remédier à ces problèmes, le gouvernement n’a trouvé d’autres moyens que la répression. Cette répression, s’accompagne souvent de négligence de la part de cette population marchande.

Ainsi, avons nous appris en 2010, que toute une famille furent gravement brûlée, au cours de la nuit suite au renversement dans leur somnambulisme par un pied, la bougie qui les éclairait près des bidons qui contenaient  cette liquide inflammable.

Et quotidiennement, comme des trafiquants, ils devraient cacher leur marchandise qui est bien sur l’essence de peur que les policiers l’emportent. Et l’approche d’un client connu, ils le sortent pour lui servir. Dans ce jeu de cache-cache, Fofo un jeune, ayant sa licence en anglais me dira, qu’il gagne trois mille francs sur un bidon de 25litres et il en vend au moins deux(2) par jour. Ce qui lui conféra la coquette somme journalière de six mille francs (6 000f cfa), véritable fortune.

Ayant pris conscience de leur cuisante défaite, les policiers pourchassent des convoyeurs de ces carburants. Ce sont essentiellement des taxi-moto (Zémidjan) qui pour  la circonstance, transforment leur moto en un véritable camion citerne.

Facilement, mieux moyennant quelques billets de banque, ces taxi-moto citernes passent facilement les frontières qu’elle soit celle du Bénin  ou du Ghana pour se retrouver dans la ville de Lomé, où ils sont poursuivis par des policiers sur moto ou en voiture. Véritable rallye en pleine ville.

Il y a plus une semaine, dans l’une de leur course poursuite, un policier, poussa par son pied un de ces convoyeurs qui tomba. Malheureusement, à son dos se trouva une voiture qui le tamponna. Il serait mort sur dans l’ambulance qui le convoie à l’hôpital. Ceci paralysa la Nationale N°3 pendant deux, puisque les jeunes dépassés par les exactions des forces de l’ordre les avaient pris en parti par des jets de pierres, lesquels qui sont répondus par des gaz lacrymogènes.  

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