Togo: De la grève aux manifestations des élèves, le gouvernement ferme provisoirement les établissements du pays
Depuis la semaine dernière, une grève intermittente secoue tout le pays. Elle est appelée par Synergie des Travailleurs du Togo (STT) groupe créé à la va vite au lendemain du rachat des consciences de l’ancien syndicat qui menait la lutte. La Synergie des Travailleurs du Togo (STT) est composée essentiellement des enseignants et de corps hospitaliers. Leur demande essentielle est salariale. Elle demande augmentation de leur salaire d’ordre de 100%.
Ainsi, Les secteurs de l’éducation et de la santé ont été paralysés mercredi, jeudi et vendredi par cette grève déclenchée par la Synergie des Travailleurs du Togo (STT).
Depuis le jeudi passé, des milliers d’élèves descendent dans les rues de Lomé et des importantes villes du pays pour exiger le retour de leurs professeurs dans les salles de classes, d’autant plus que ces profs menacés de coupure de salaire pour raison de grève refusent de revenir sur les chapitres sautés. Cette situation a poussé les élèves des collèges et lycées à prendre d’assaut d’autres établissements privés et confessionnels qui ne sont pas concernés par ce mouvement de grève.
Ce lundi, le mouvement des élèves furent émaillés de violences sur toute l’étendu du territoire. Il y eut de mort. Pour le gouvernement, on dénombra un seul mort, il s’agit d’un jeune garçon de 12ans dans le nord du pays à Dapaong (environ 660 km au nord de Lomé), où un groupe d’élèves a manifesté vers la préfecture, où ils ont été reçus par le préfet, « Sur le chemin de retour, ils se sont livrés à des actes de vandalisme », indiquait un communiqué du gouvernement déjà le vendredi.
L’enseignement général et de l’enseignement technique tant public que privé dans la région de Lomé Commune Golfe et de tout le pays furent fermés jusqu’à nouvelle ordre, ce lundi 15 avril, suite aux manifestations de rues des élèves des collèges et lycées émaillées de violences.
De leur part, La Synergie déplore la violence faite aux enfants soucieux de leur évolution scolaire, exige des discussions directes avec les autorités autour de huit points dont l’augmentation de 100% des salaires des agents de l’État et accorde 48 heures à l’état pour trouver une solution à la crise.
Ainsi, avons-nous 48heures une accalmie. Pourvue qu’une solution soit trouvée