Les TIC, parents pauvres de l’agriculture Togolaise

22 janvier 2014

Les TIC, parents pauvres de l’agriculture Togolaise

ph: paixetdeveloppement
ph: paixetdeveloppement

Partout en Afrique, les Technologies d’Information et de la Communication (TIC) sont de plus en plus intégrées dans la diffusion des informations aux agriculteurs. Mais au Togo, cet engouement ne se sent pas. Au moment où  l’ONG Ougandaise Busoga Rural Open Source Developpement Initiative (BROSDI) en 2003, lançait son projet  qui se sert des TIC pour cartographier et partager des informations agricoles dans les communautés locales d’agriculteurs  à l’aide de téléphones mobiles, de portails Web (notamment des blogs audio) et de radios rurales ; nos communes rurales souffraient d’un manque cruel d’électricité. Au même  moment,  ces agriculteurs locaux pouvaient recevoir une assistance, renforçant ainsi les liens entre la communauté et l’ONG. Nous nous dormions. Nos télévisions et radios se contentaient juste de diffuser des bulletins météos approximatifs, des prix des matières premières et c’est tout, oubliant d’aider ceux qui vont produire ces matières avant de les vendre. 

ph: wezon formation
ph: wezon formation

C’est depuis 2005, que CELAC diffuse aux agriculteurs un bulletin d’information hebdomadaire par SMS (en anglais et en langue luganda). Chez nous, c’est avec peine que nos parents paysans arrivent à composer juste un numéro pire, à le reconnaitre. Hors ce canal est très pratique. Des informations et des données sur divers sujets (par exemple la lutte antiparasitaire, les bonnes pratiques agricoles, des rappels concernant le calendrier des cultures) pouvaient être diffusées, notamment des informations climatiques. Ces pratiques, les agriculteurs Ougandais les connaissaient depuis.  Posons-nous la question, combien d’heures consacrons-nous sur nos radios et télévisions à instruire, informer et  conseiller nos agriculteurs?

 

Pour que le Togo ne soit pas en reste de cette révolution « TIC et agriculture », des Organisations Non Gouvernementales doivent suivre cet exemple Ougandais, en proposant des formations d’abord pour  l’utilisation des téléphones portables. Puisqu’ils sont accessibles sur toute l’étendue du territoire, adaptées des projets concrets et informatifs  pour l’utilisation de ces portables.

Que nos universités adaptent à leur tour leurs travaux de recherche aux problèmes environnementaux et agricoles du pays, notamment les facultés d’agronomie et de géographie. Il faut de plus, mettre ces données à disposition de la population paysanne.

Que nos chaines privées et publiques concentrent plus de temps aux informations agricoles, mieux créer plus de radios communautaires qui émettront dans les langues locales afin, que les informations atteignent des coins les plus reculés et que les agriculteurs de tout âge et de tout niveau puissent en bénéficier. Cela inclut des émissions de radio régulières qui fourniront des prix du marché et d’autres informations agricoles. Une radio par réseau commutée qui présente une série de segments Courts de programme radiophonique. Lequel fournira aux petits agriculteurs un accès téléphonique, des informations pertinentes à travers un système d’information vocale automatisée.

source: recherche google

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