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Togo : AG, la rentrée s’annonce avec les contestations : MEET à la manœuvre

 

Sous la bannière du MEET ( Mouvement pour l’Epanouissement de l’Etudiant Togolais), plus d’un millier d’étudiants se sont donné rendez-vous,  ce jeudi 06 décembre à l’université de Lomé devant l’amphi 600, pour non seulement réclamer demander la dernière tranche, mais aussi et surtout relever de sérieux problèmes auxquels sont confrontés les deux universités à l’orée de cette rentrée universitaire 2012-2013. Il s’agit de :

1-     La non installation du réseau WIFI,

2-    La non reprogrammation des UE fondamentales dans certaines facultés,

3-    Le non abandon des pré-requis  notamment en FASEG et en Géographie,

4-    Le non payement des primes d’équipement (15 000f CFA) et des allocations à des ayants-droit,

5-    La remise en cause des accords signés avec les autorités, notamment l’article N 8 de l’accord du 07Juillet 2011, qui stipule que : «  les frais d’inscription académique sont fixés à 5000 francs et les frais d’inscription pédagogique sont fixés à 250 francs par crédit » c’est-à-dire que l’inscription se fait semestriellement. Ce qui allégeait, la tâche à l’étudiant moyen qui avait des difficultés à rassembler d’un seul coup, la totalité des droits d’inscription.

6-    L’exclusion des 26 étudiants de l’Université de Kara,

7-    Le non respect du calendrier de paiement des bourses et allocations de secours.

Après que ces disfonctionnement furent relevés, le MEET demande aux autorités universitaires et gouvernementales :

1-    De surseoir définitivement la décision d’exclusion des 26 étudiants de l’Université de Kara,

2-    De se conformer aux clauses des accords qui permettraient aux étudiants de s’inscrire par semestre,

3-    D’installer dans un bref délai la connexion WIFI.

Et dans le calme, le rendez-vous s’est donné ce vendredi à la DBS (Direction des Bourses et Stages) et la mobilisation à tout moment  a été demandée à toute l’assistance.


Togo : politique, le CST annonce « les derniers tours de Jéricho »

Suite à l’échec du dernier dialogue face au pouvoir, ce jeudi le CST s’est rendu par la parole en Israël par la voix de leur porte parole comme le chef de l’Etat, en annonçant  l’opération « les derniers tours de Jéricho » pour faire plier le gouvernement.

Au moment où le Président lui faisait pour de vrai le tour de Jéricho, dans une folle rumeur lui donnant pour mort, l’Opposition regroupée sous la bannière du CST échafaude leur plan d’attaque.

 

Il  s’agit de l’opération «  les derniers tours de Jéricho ». Il s’agit d’une suite d’action pour  amener le pouvoir  à céder sur les revendications qui étaient toujours la leur.   Ainsi, ce  03 décembre, commence les opérations et le 12 décembre sera le paroxysme. Tout ceci, pour dire « NON ca suffit maintenant » au pouvoir RPT/UNIR qui selon le CST poursuit dans l’entêtement de « l’inique processus électoral ». le 24 décembre, une veillée de prière aussi est instaurée.  il est aussi programmé  le 10, 11 et 12 janvier 2013 a

u carrefour Déckon à Lomé et dans d’autres villes  du pays comme Anécho, Atakpamé, Sokodé, même à Kara, une manifestation dans les rues.

Pour l’opposition, l’opération

Jéricho constitue le bras de fer final avec le pouvoir.

Le pouvoir aussi muet jusqu’à présent, à puis tenter sa popularité avec le retour du président ce samedi d’Israël, lui qui est donné pour mort. Fier de l’accueil, le  Président aurait déclaré dans le foulée, qu’il se porte à merveille.

Ainsi va le pays.

 


Togo: société! jeunesse togolaise à l’école de l’entreprenariat

Désemparés, par une recherche d’emploi infructueuse et dégoutés par le taxi-moto, source de divers problèmes à savoir les maux de reins, les accidents et les arnaques de tout ordre; la jeunesse togolaise s’est éveillée sur l’investissement et entrepreneuriat.

Ainsi, avons nous à Lomé des jeunes qui de leur propre chef, créent leur structure et enrégistrent des bénéfices. Nous noteront que la plus part des cyber cafés, des cafétériats, des cinéfoots sont les propritétés privées des jeunes togolais.

Ansi, sont ils tous allés à une nouvelle école, celle de la comptabilité laissant pour l’état cette éducation livresque ne sevant à rien. Comme l’a dit dans Père Riche Père Pauvre – Robert Kiyosaki, tous les jeunes togolais en plus de la comptabilité et de l’invstissement, ont changé leur mentalité; tous, aspirent à être leur propre chef.

Dans cette lutte acharnée de la jeunesse face au chômage, le gouvernement peu soit il, leur accorde certaines aides. Ainsi, le lundi passé, une centaine de personnes, d’associations et groupement ont eu  du financement afin de créer leur propre structure. Nous avons aussi des associations d’appuis à l’entrepreneuriat comme PASYD, https://www.pasyd.org/appuiEntr.html; qui ont vu le jour afin d’accompagner les jeunes.

Certains sites, peuvent vous aidez: https://www.republicoftogo.com/Toutes-les-rubriques/Economie/Promotion-de-l-entreprenariat-aupres-des-jeunes; https://www.trustafrica.org/documents/research_findings/%5BTA-10-086%5D%20JB%20GOLO%20YAO%20Rapport%20final.pdf

S’informer, c’est se former

Image d’icilomé


Togo : problème d’essence frelaté ! De l’opération entonnoir, jusqu’à exaction

 

Décrété au conseil des ministres depuis 2009, l’opération entonnoir qui consistait à empêcher la vente des carburants, essentiellement de l’essence exportés des pays limitrophes et jugés par  le gouvernement frelaté. Dans leurs actions, les forces de l’ordre notamment des policiers, sont amenées, à saisir des bidons d’essences et à casser les installations et les ustensiles  des revendeurs   du dit carburant tant apprécié par la population Togolaise. En effet,  il n y a pas de comparaison possible, car l’essence du bord de la route coûte soixante-quinze francs (75f CFA) moins cher qu’a la pompe et leur litre est bien plein. De plus, les stations d’essence sont rares dans les banlieues et les faubourgs de Lomé.  Ce manque pousse tant les jeunes que d’adultes, désireux de trouver leur pain quotidien, puis n’ayant point d’emploi de se livrer à cette activité périlleuse. Pour remédier à ces problèmes, le gouvernement n’a trouvé d’autres moyens que la répression. Cette répression, s’accompagne souvent de négligence de la part de cette population marchande.

Ainsi, avons nous appris en 2010, que toute une famille furent gravement brûlée, au cours de la nuit suite au renversement dans leur somnambulisme par un pied, la bougie qui les éclairait près des bidons qui contenaient  cette liquide inflammable.

Et quotidiennement, comme des trafiquants, ils devraient cacher leur marchandise qui est bien sur l’essence de peur que les policiers l’emportent. Et l’approche d’un client connu, ils le sortent pour lui servir. Dans ce jeu de cache-cache, Fofo un jeune, ayant sa licence en anglais me dira, qu’il gagne trois mille francs sur un bidon de 25litres et il en vend au moins deux(2) par jour. Ce qui lui conféra la coquette somme journalière de six mille francs (6 000f cfa), véritable fortune.

Ayant pris conscience de leur cuisante défaite, les policiers pourchassent des convoyeurs de ces carburants. Ce sont essentiellement des taxi-moto (Zémidjan) qui pour  la circonstance, transforment leur moto en un véritable camion citerne.

Facilement, mieux moyennant quelques billets de banque, ces taxi-moto citernes passent facilement les frontières qu’elle soit celle du Bénin  ou du Ghana pour se retrouver dans la ville de Lomé, où ils sont poursuivis par des policiers sur moto ou en voiture. Véritable rallye en pleine ville.

Il y a plus une semaine, dans l’une de leur course poursuite, un policier, poussa par son pied un de ces convoyeurs qui tomba. Malheureusement, à son dos se trouva une voiture qui le tamponna. Il serait mort sur dans l’ambulance qui le convoie à l’hôpital. Ceci paralysa la Nationale N°3 pendant deux, puisque les jeunes dépassés par les exactions des forces de l’ordre les avaient pris en parti par des jets de pierres, lesquels qui sont répondus par des gaz lacrymogènes.  


Togo ! Rentrée Universitaire 2012-1013 Université de Lomé innove avec l’inscription en ligne.

 

Avec l’introduction en 2008 du système  LMD   Licence, Master, Doctorat ; l’université de Lomé ne  cesse d’innovée. En 2010 , ce fut l’inauguration d’un amphi de mille cinq cent 1500 places, l’an dernier, ce fut la section de l’année en semestre et de l’affectation des crédits aux UE Unités d’Enseignement et la détermination de deux cent cinquante francs 250 comme le prix d’un crédit. Et le nombre du crédit est fixé en fonction de  l’importance de l’UE. Cette nouvelle rentrée universitaire, sera celle de l’informatisation des inscriptions. En effet,  une fiche d’inscription est mise en ligne sur le site : www.univ-lome.tg/daas

D’aucun dirons concernant cette fiche que  l’université ou l’Etat se dégage de sa responsabilité financière pour ce qui est des impressions de ces fiches et des sommes payées aux chargés de sa distribution. Pour eux, c’est les pauvres étudiants qui feront les frais.

Ne dit –on pas que l’on n’est mieux servi que par soi ? N’es ce pas la fin de ses queues infinies ?

Rappelons que la majorité des ces innovations sont les fruits d’un chapelet de contestations suivie de marches lesquelles sont transformées en affrontement avec les forces de l’ordre. Espérons que cette rentrée universitaire fixée au 12 Novembre 2012 soit paisible pour tous.