komi fiagan DOGBLE

Ce jeudi 10 janvier, comme convenu, le CST (Collectif Sauvons le Togo) a entamé sa première marche d’une série de manifestations qui durera 3 jours à Déckon, place animée de la capitale togolaise et véritable poumon de l’économie.

Ce fut chaud, et la marche n’a finalement pas pu avoir lieu : les forces de l’ordre se sont vigoureusement opposées aux manifestants, et on dénombre des blessés. Comme convenu, la marche tentera de reprendre aujourd’hui, et sûrement samedi.

« Mettre fin pacifiquement au régime de Faure Gnassigbe », tel est l’objectif du CST que je cite toujours.

« La violence du régime RPT a atteint son paroxysme. Maintenant les Togolais peuvent utiliser tous les moyens possibles. L’essentiel est d’en finir avec ce régime. Les manifestations qui ont débuté aujourd’hui doivent nous conduire à la victoire finale sur ce système qui n’a que trop duré », explique un manifestant zélé sur le net.

Disons le, la violence s’est étalée sur toute la ville de Lomé, notamment à Adidogomé ou le long de la route N3, qui a été bloquée par des jeunes ayant pris à parti les forces de l’ordre avec des jets de pierres et en brûlant des pneus.

Prudences, chers compatriotes dans vos sorties durant ces prochains jours.

Cette nuit,  le grand marché de Kara a été totalement consumé au cours d’un incendie dont on ignore réellement l’origine. Ce fut vers une heure tardive de la nuit qu’il se serait déclenché dans une boutique d’à côté. Ce matin les autorités sont sur place et on attend fermement leurs déclarations sur l’origine de l’incendie, le nombre de victime s’il y en a; et la solution palliative à cette incendie, pour que ce marché, véritable lieu de rencontres et de partage des frères de villages voisins puisse être animé ailleurs avant la reconstruction.

Nous vous informerons  sur l’évolution de la situation.

Komi Fiagan

Depuis plus d’une semaine, le Togo manque cruellement de carburant. Si on pouvait penser que seule la ville de Lomé était touchée, force  est de constater que oute l’étendue du territoire est victime de ce manque cruel d produits inflammables de toutes sortes.

Kpalimé en est la preuve. En effet, la ville n’est plus alimentée que par de l’essence frelatée ramenée du Ghana et vendue à Zongo au prix de 900, voire de 1.000 francs CFA le litre. Cette pénurie représente un véritable calvaire pour nos déplacements en ce jour du Nouvel An, où il est très important de se déplacer afin de pouvoir souhaiter les vœux à nos proche comme le veut la coutume.

Le coup de grâce, c’est que pendant  plus d’une demi-journée, la ville demeure sans électricité  et ce depuis je ne sais combien de temps. Mais tout ce que je sais, c’est que depuis mon arrivé dans la ville le samedi le 29 décembre, je n’ai jamais vu une journée pleine sans délestage. Même en ce jour de fête où la bonne humeur devait être au rendez-vous, j’ai déjà assisté à plus de trois coupures intempestives du courant et j’ai dû patienter plus de deux heures devant le cybercafé avant le retour de l’électricité.

Il est à noter que hier, j’ai attendu plus de trois heures sans électricité et j’ai du repartir. Le courant saute de jour comme de nuit. Le vœux de la population pour cette nouvelle année, c’est la fin de ces délestages aux conséquences énormes, et du carburant pour tous.

Que toute personne pouvant servir d’écho à ce coup de gueule le fasse pour l’intérêt de notre ville touristique.  Kpalimé on t’aime.

Vous avez réveillonné

Et le sauveur vous est donné

Vous allez danser, chanter, boire et manger

Quoi de plus normal que de s’enjailler ?

Mais dans cette ivresse émotionnelle

Que la rétention soit votre linceul

Afin que l’alcool

Ne vous emporte  point dans un cercueil

Ayez à l’esprit

Que pour tout abus

 Votre  vie ou celle d’autrui

Peut en être le prix

Pour  une fois

Dans votre joie,

 Associez autrui

Afin qu’on est zéro vomi

JOYEUX NOËL !

  A moins d’une semaine d’une fin imminente de notre civilisation, les avis divergent partout dans le monde. Dans nos rues, plusieurs dises : «  se sont des blancs qui véhiculent cette information du fin du monde, or, ils ont des programmes jusqu’en 2025,  donc  il n’y aura rien ce vendredi nuit vociféra la majorité des interrogés. Hypothèse que confirment les églises charismatiques. Avec d’autres arguments, eux qui sont chaste et préparer pour accéder au royaume des cieux semble avoir peur de situation ou mitiger cette situation qui devait les réjouir.

L’argument le plus attendu est que le Christ à dit qu’il reviendra tel un voleur, or, nul se sait le jour et ni l’heure de son apparition et il n’est pas encore venu donc, rien n’arrivera ce vendredi. Paradoxalement,  ce 21 décembre semble définit et  l’heure même est connue.

Un pasteur dira même, même si la fin du monde n’est pas sur ce 21 décembre, elle est très proche repentez-vous.

On dit souvent, on ne fait pas omelettes sans casser des œufs. Que tout ça finisse, mourrons et allons au paradis. Puisque nul ne peut prétendre au paradis sans vouloir mourir.