Togo grève des enseignants: Une rentrée sous tension
Pst ! Arrêtez la cacophonie, vous troublez la classe de mes jeunes frères. Vous avez eu quatre (4) mois pour trouver une solution aux problèmes liés à l’enseignement. Mais puisque vous êtes passés pro en l’art de procrastination, vous poussez semaine après semaine vos discussions avec le syndicat des enseignants, et avec la rentrée de mes jeunes frères. Initialement en septembre, arguments bancals sur arguments insensés, nous nous retrouvons début octobre pour ne prétendre rentrer les classes la mi-octobre. Et depuis cette rentrée, nous assistons à des grèves. Pourquoi avez-vous donc la peine à donner à ces enseignants qui construisent le pays, les meilleures conditions de vie et de travail ? Ne voyez donc pas les autres pays ? Copiez donc leurs manières de gérer leur rentrée et leurs enseignants. Ne vous complaisez point de ne copier que leurs mauvaises actions, telles que la sourde oreille à toutes revendications, la répression en cas de manifestation, les intimidations …
Je suis choqué en voyant les pays surtout développés soucieux de meilleures éducations de leurs progénitures, réduire d’année en année leurs vacances, alors nous, qui n’avions rien, nous qui sommes en voie de développement, nous qui avons besoins de ce capital humain tant important pour notre pays et pour son développement, nous voilà repoussant sans cesse notre rentrée scolaire, pour finalement crier sur les médias « une baisse fulgurante du niveau des élèves ». Cherchez chers dirigeants, vos partitions dans cette musique mélancolique qui aigri les neufs, qui est cette baisse du niveau. S’il vous est difficile de les trouver, permettez-moi humblement de vous les relevées. Touchons les points par point.
– Commençons par les vacances. Une vacance est faite pour durée au plus 3 mois et ce, pour une raison précise, permettre aux élèves de se reposer après neuf mois de dures labeurs. Mais quand celle-ci se prolonge à ne point finir, humains qu’ils sont, nos génies d’élèves finissent par oublié les choses anciennes qu’ils avaient apprises. Là forcement, à la reprise, ils ne seront point en adéquation avec le programme puisse qu’ils ont perdu la file.
– Le deuxième point est celui de notre programme scolaire. Pour quoi apprenons-nous, si ce n’est point pour mettre les acquis en application ? Au Togo on nous enfonce dans les crânes des connaissances comme si nous aspirions devenir des philosophes d’antan. On nous encombre de tout , pour finir l’année pour ce qui est des ainés de la classe de terminale avec six cent (600) pages d’histoire et géographie, essentiellement composer des éléments histoires et de géographies des pays qui nous refusent l’accès à leur territoire. A ce cours, il faut ajouter plus d’une dizaine pratiquement aussi chargé inutilement que le premier. Tous ces futilités dans lesquelles se diluent une pincée l’essentielle font que le breuvage devient amer à boire pour tous. Donc il serait préférable tant pour les élèves, pour les profs que pour vous les autorités de s’en tenir aux strictes minimums nécessaires.
– A tous ceci, il faut adjoindre les grèves et les crises en tout genre du corps enseignant de ces dernières années. Crises, que volontaire vous avez laissées trainer jusqu’à présent, d’où les reports de la rentrée.
Vous me direz avec raison qu’il est facile de critiquer. Mais, soyez lancinés par l’avenir de votre jeunesse ! Nous avons l’impression que vous vous en foutiez comme d’une guigne. Nous vous disons avec certitude que, ce mieux que vous criez faire est très insuffisant et qu’avec les compétences que vous vous affublez, nous, poussent à attendre l’excellence de vous. Donc, vous pouvez bien mieux faire.
Bonne chance au nouveau gouvernement et bonne rentrée scolaire à tous les profs, enseignants et à tous mes frères et sœurs élèves. Chers élèves, le gros du travail vous revient ; faites honneur à vos parents.
Sachez que l’éducation est la clé de voûte du développement.